Ce 1er Mai angevin, sous fond d’oppostion à la réforme des retraites, démontre que le mouvement ne faiblit pas et que les tensions vont crescendo. Dès le départ de la manifestation les étudiant·es donnent le ton en tête de manif en entonnant des slogans anti flics.
Comme lors des précédentes mobilisations un groupe se forme au cours de l’avancée sur le boulevard Foch. À leur tête, non pas une, mais DEUX banderoles !
La détermination des manifestant·es a franchi un cap lors des précédentes mobilisations. Les quelques aubettes et autres panneaux publicitaires encore intacts du bvd Roi René volent rapidement en éclat. Des vitrines d’agence immobilière et intérim, ainsi que la CCI, en prennent aussi pour leur grade.
Arrivé aux voies sur berge, le groupe de tête quitte le parcours prévu et remonte quai Ligny où ont lieu les premiers affrontements avec les flics.
S’ensuit un retrait stratégique au coeur du cortège syndical qui va finir sa promenade autour d’un pique-nique à Saint-Serge. Celleux qui souhaitent continuer partent alors en sauvage bvd Ayraut. Comme à l’accoutumée les keufs empêchent l’accès au centre-ville et tiennent à distance le cortège déterminé. Qu’importe, il reste des banques et d’autres vitrines à s’occuper.
Postés à l’entrée de la rue Jules Guitton, les flics inondent la place Mendès France de gaz pour tenter de stopper l’avancée furieuse. Un palet de lacrymogène pénètre dans un appartement, pensée pour Zineb Redouane...
Tout ça pour finalement voir les manifestant·es poursuivre leur marche sur le bvd Foch vers une grande mairie angevine toute vitrée...
Il y a du boulot pour les vitrièr·es d’ici à la prochaine mobilisation, rendez-vous le 6 juin !