A chaque crapulerie de l’alvarium (c’est à dire très souvent), des élu.e.s en appellent à une dissolution administrative de l’alvarium. Ce voeu est selon nous un mirage politique. Une solution de facilité piégeuse en ce qu’elle place l’État en ultime solution de recours face aux discours et aux violences fascistes. Ce dernier, on l’a vu avec Génération Identitaire ou le Bastion Social, se contente à bon compte d’attaquer la façade institutionnelle des groupuscules : statuts d’association, comptes bancaires, etc. Pourtant, « en même temps », ces dernières années, loin de lutter contre l’extrême-droite, l’État l’a constamment alimenté avec des politiques liberticides, sécuritaires, répressives. Il a normalisé de pans entiers du discours idéologique réactionnaire, par exemple en désignant en fonction de ses besoins un nouvel ennemi de l’intérieur. Songeons à la séquence politique sur le soi-disant islamo-gauchisme, qui n’est pas sans rappeler l’infâme catégorie « judéo-maçonnique » des années 30. Cela nous amène d’ailleurs à pointer que nous avons conscience que les foudres répressives peuvent à tout moment s’abattre sur notre camp social comme le cynisme de l’agenda politicien le réclame à intervalles réguliers. Quoi qu’il en soit nous avons retenu de nos années lycée que la dissolution est avant tout un procédé physico-chimique. Une importante et populaire mobilisation antifasciste est, pour nous, bien plus à même de faire reculer les fascistes. Voici une étude de cas, fruit de nos réflexions et recherches collectives qui tend à indiquer que le groupuscule angevin a déjà mis en place des parades à une dissolution administrative.
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