L’auteur

Inès Lérauld est une journaliste et documentariste engagée. En 2016 elle tient la chronique « le grand déni » dans l’émission « Secret d’info » sur France Inter, où elle parle des algues vertes.

En 2019, parait la BD qu’elle rédige elle-même et s’associe aux dessin de Pierre Van Hove dans le but de faire connaître cette « histoire interdite ». Accessible à tous.tes, elle est même traduite en breton et en gallo. Elle explique de manière simple les mécanismes chimiques, physiques ainsi qu’économiques qui entourent cette histoire.

La BD se découpe en plusieurs chapitres, certains racontent les crimes des algues vertes, d’autres expliquent les raisons historiques, le lobby breton ou encore la situation des agriculteur.rices. Le tout en montrant la fabrique du silence qui est opérée. A la fin de la BD nous retrouvons des documents comme des articles, des lettres, des courriers officiels,... les éléments de cette enquête.

Le problème des algues

La Bretagne compte désormais 2 fois plus de cochons que d’habitants. Ces élevages hors-sol intensifs porçins, par leur production de lisier et leur utilisation d’engrais chargent l’eau en nitrate.
Cette eau riche en nitrate favorise la prolifération des algues vertes et leur odeur nauséabonde.

D’apparance inoffencives, ces algues, lorsqu’elles se putréfient, libèrent du sulfure d’hydrogène : H2S, un gaz mortel.

En 2023 un film sort sur les grands écrans : il retrace l’histoire de la journaliste Inès Lerauld venue en Bretagne pour percer le mystère de ces algues vertes.
Le film fait plus de 300 milles entrées et 6 semaines en salle.

On se laisse rapidement emporter par l’histoire du film, rythmée par un large panel d’émissions.