À lire ailleurs Mouvements sociaux / Résistance

Foutre Machin - Notes et propositions vulgaires pour en finir



Ci-dessous un texte et une vidéo mêlant analyse du mouvement actuel et appel à se mobiliser massivement pour le rendez-vous du 14 mars à Paris. Cette manifestation suscite actuellement une forte émulation et fait l’objet de plusieurs appels, pages, groupes et vidéos sur facebook. Comme une invitation au voyage... Un article à lire sur La Bogue.

Tic, tac, tic, tac : c’est l’histoire d’un ras-le-bol populaire qui balance

Premier mouvement : l’heure de la révolte (quand on plongeait vers l’inconnu)

À partir du 17 novembre 2018, le soulèvement des gilets jaunes a marqué une série de ruptures au sein des « traditions » de contestation en France :

- Rupture d’avec les formes classiques et leurs initiateurs habituels, tant par les lieux choisis pour montrer sa présence (les ronds-points, les parcours non déclarés) qu’à travers l’indiscipline revendiquée des interventions, ou le fait d’avoir choisi les samedis comme repères hebdomadaires ;
- Rupture dans la composition sociale des contestataires, qui en se disant et se comportant comme « apartisans », ont affirmé d’abord un rejet de toute affiliation aux organisations politiques (considérées à raison comme n’étant d’aucun secours), mais surtout que ce qui les tenait ensemble dépassait de loin ces clivages mensongers ;
- Rupture par l’exercice d’un certain art des conséquences, puisqu’il ne s’agissait plus d’intervenir pour se mettre en scène, mais bien pour qu’advienne sans médiation ce qui était exigé (la justice sociale, la démocratie réelle…) ;
- Rupture, encore, de par les effets produits par ce soulèvement chez les gouvernants, qui n’ont pas pu cacher que pour la première fois depuis des années, pendant quelques semaines au moins, le pouvoir tremblait sur ses bases.

Autant de ruptures, un même saut qualitatif. Un tel basculement, tant de vies jetées dans la bataille, tant de ténacité, une telle reprise de l’offensive… et d’un coup, le retour du connu.

Lire la suite sur le site de La Bogue.

À lire aussi