« Le meurtre de Nahel, tué par un policier à bout portant le 27 juin 2023 à Nanterre, a mis de nouveau la lumière sur ce quii doit cesser : le rascisme systémique, les violences policières et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron. Une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des loi sécuritaires et une doctrine du maintien de l’ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l’extrêmed roite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique.
En première ligne des victimes de ces choix politiques, les habitant.es et notamment les jeunes des quartiers populaires et des territoires ultramarins, qui subissent de plein fouet l’aggravation de toutes les inégalités ociales dans un contexte économique d’inflation, de hausse des loyers, des prix de l’énergie et de la politiques d’urbanisme brutales. Les réformes de la Macronie accentuent la pauvreté en durcissant notamment l’accès aux prestations sociales. La scandaleuse réforme e l’assurance chômage en est un exemple significatif alors que la précarité au travail augmente.
Les révoltes dans les quartiers populaires ne peuvent s’analyser que dans ce contexte global. Les habitant.es de ces quartiers, et notament les mères isolées pallient bien souvent seul.es les carances de services publics dont la destruction s’accélèrent de jour en jour.
A côté de cela, de nombreuses violences sont perpétrées contre les populations : délocalisatin et destruction de l’emploi, évasion fiscales et fraude, mode de vie des ultras riches écocidaire, supers profits des multinationales, modes de production hypers polluans responsables de la crise climatique. Et pour cela, l’Etat laisse faire ! De plus, les populations racisées et/ou issues des classes sociales défavorisées, des quartiers populaires, des zones rurales et périurbaines appauvries, des territoires ultramarins sont victimes de violences institutionnelles et systémiques, notamment policières.
La politique répressive de l’État est encore renforcée par le dernier remaniement ministériel, qui a élargi les compétences du ministère de l’Intérieur à la ville, l’Outre mer et la citoyenneté. La repression s’étend avec toujours plus d’intensité et de violence policières, d’interdictions de manifester. »
Alors nous voulons :
Le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique.
La création d’un service dédié aux dicriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le rascisme, y compris dans la police.
Un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux.
MARCHONS TOUTES ET TOUS ENSEMBLE LE 23 SEPTEMBRE !