Des centaines d’exilé·e·s sont encore concentré·e·s autour du site principal de pour traversée de la Manche, vivant dans des conditions encore plus misérables et précaires maintenant que lorsque la grande jungle a été détruite. Pour se faire une idée de la situation actuelle à Calais, Corporate Watch a discuté avec des ami·e·s de Calais Migrant Solidarity, un réseau actif aux côtés des d’exilé·e·s à Calais depuis 2009.
Combien de personnes sont encore en train de passer la frontière à Calais ? D’où viennent-t’elles ?
À Calais même, peut-être environ 500 personnes. Ça fluctue beaucoup, donc entre 300 et 600 personnes selon les périodes. Mais il y a aussi des centaines d’autres personnes plus loin sur la côte à Dunkerque, et jusqu’en Belgique.
À Calais, les nationalités des gens suivent une constante : ce sont des personnes issues de zones de guerre et de dictatures, ayant un lien historique avec le colonialisme britannique. Donc souvent les gens parlent anglais, ou ont des liens familiaux, ou ont grandi avec une image de la Grande Bretagne comme étant un havre de sécurité et un modèle de démocratie. Il y a beaucoup d’Afghan·ne·s, Irakien·ne·s, Iranien·ne·s, Kurdes, Érythréen·ne·s, Soudanais·e·s, et aujourd’hui quelques autres nationalités, comme Nigérian·ne·s, Tchadien·ne·s, etc.
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