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FREE GAZA ! FREE PALESTINE !



À Angers ce samedi un nouveau rassemblement pour une Palestine Libre, et un cesser le feu, a eu lieu vers 15h. Malgré la pluie diluvienne, environ 500 personnes étaient présentes place du Ralliement.

La préfecture n’ayant pas interdit, cette fois, elle a tout de même demandé à ce qu’aucun discours ou terme ambïgue ne soit tenu, ainsi qu’une dispersion immédiate après les discours. L’ambiance était endeuillée face au massacre toujours en cours, entre chaque discours, un lourd silence et les discussions lourdes. L’AFPS a fait circuler une pétition. Le MNL, FO, Amnestie internationale, le NPA jeune, la NUPES, le mouvement pour la paix, Le cercle 49, Solidaires, la CGT étaient aux cotés de l’AFPS.

Angers appel à un nouveau rassemblement ce samedi 4 novembre au jardin du Mails, car la guerre ne cesse pas. Des infos circulent de partout, on vous propose, ici, une petite selection de textes de différentes personnalités/médias. Il est important de communiquer sur ce génocide en cours, visibiliser d’autres discours, et que le combat pour la paix continu.

Pétition

Ce samedi à Paris, les manifestant.es ont été nacés pendants plusieurs heures, aucune issues possibles sans contrôle d’identité et verbalisations (125€/personne). Près de 1500 manifestants ont été verbalisés.

Sur médiapart Michel Warschawski : « Nous avons dépassé les crimes de guerre à Gaza » - Pour l’écrivain et journaliste israélien, l’Israël est en train de perpétrer « un crime contre l’humanité » dans la bande de Gaza. Il dénonce aussi la médiocrité du débat politique en France.

"Non ce n’est pas un "conflit". Il s’agit d’un génocide, d’un nettoyage éthnique, d’une colonisation. le "conflit" n’existe que dans une situation où les forces sont égales. Les Palestioniennes et Palestiniens se font actuellement massacrer par l’Israël, sans aucun moyen de riposte,, sans le luxe de pouvoir se cacher dans des abris, sans pouvoir communiquer, ni entre eux, ni avec le reste du monde, le tout sous le regard silencieux et complices de nos pays."

Partage d’un texte de Diaty Diallo

"Depuis le 7 octobre à Gaza, au moins 7300 civils dont 3000 enfants ont été tués par les bombardements. Plus de 200 établissements scolaires ont été endommagés soit 40% du total existant. 57 employés de l’ONU ont été tués. Un tiers des hopitaux est mis hors service par les bombardements et les blocus israéliens. Des dizaines de ressortissants français sont coincés dans Gaza et abandonnés par la diplomatie.

Des émeutes sont en cours à Naplouse, en Cisjordanie.

Le sentiment d’impuissance face à ce massacre annoncé est terrible. Une opération de nettoyage ethnique est en cours avec l’accord et la complicité de nos gouvernants qui sont allé jusqu’à interdire toute expression de solidarité.

Wael Al-Dahdouh, le journaliste d’Al Jazira dont deux enfants et la femme ont été tués dans les bombardements écrivait juste avant la coupure : "Nous n’allons pas bien, des morceuax de corps sont partout, les missiles visent tout le monde et les bombardements ne s’arrêtent pas un seul instant."

"A la suite des opérations offensives que nous avons menées lors des derniers jours, les forces terrestres étendent leurs activités ce soir. L’armée israélienne opére de manière intensive dans tous les domaines pour atteindre les objectifs de la guerre" confirme l’État Israélian.

Les Dirigeants fascistes d’Israël avaient promis l’enfer à Gaza, ils sont en train de le réaliser. Dans une obscurité totale, après 3 semaines d’état de siège et de massacres, un déluge de feu s’abat sur Gaza se vendredi soir. Internet et télécommunications ont été coupées. Les derniers messages d’observateurs évoquent des diaines d’avions de guerre bombardant le petit territoire. Les rares images montraient des explosions énormes et simultanées sur les zones habitées.

Le Croissant-Rouge palestinien - humanitaires équivalent de la Croix Rouge - annonce avoir "perdu le contact avec son centre opérationnel et toutes ses équipes à cause de la coupure des communications hertziennes eet cellulaires et d’internet par les autorités israéliennes" et ajoute : "Nous sommes inquiets pour la sécurité de nos équipes"

Gaza : la croisade raciste – la chronique de Joseph Andras

"Être français, par les temps qui courrent, vous recouvre de crasse. Que le gouvernement d’extrême droite israélien s’adonne au nettoyage ethnique, c’est une chose ; que le gouvernement français lui fasse les yeux doux, c’en est une autre. Nous l’avons dit : nul ne doit attenter à la vie des civils. Nous l’avons dit : la mort des civils israéliens nous plonge dans la peine. Nous l’avons dit : les actes antisémites qui s’ensuivent, en France comme ailleurs, sont pure saloperie. Et nous le disons sans la moindre intention rhétorique. Car l’heure n’est plus qu’au parler net.

La journaliste israélienne Amira Hass vient de confier que le sentiment de désespoir qui la saisit, de désespoir et de colère, « grandit de jour en jour, de minute en minute ». Nous ne dirons pas mieux. La journaliste voit son pays massacrer une population civile au grand jour – plus de 7 000 assassinats, dont près de 3 000 enfants, en ce 27 octobre 2023. Et nous, ici, voyons le nôtre s’en satisfaire. La présidente de l’Assemblée nationale, escortée d’un député suprémaciste, a fait savoir lors de son escapade israélienne que « rien ne doit empêcher Israël de se défendre ». Rien, donc pas même une épuration de masse mondialement condamnée. Quelques jours plus tard, le président Macron redonnait à Jérusalem du « Cher Bibi » au messianique Netanyahu et, tout à cette incompétence dont lui seul a le secret, priait la coalition internationale contre Daech de venir à sa rescousse."

Après tout, comme le note l’ancien ambassadeur israélien à l’ONU, les Palestiniens sont d’« horribles animaux inhumains ». La métaphore était peu auparavant mobilisée par le ministre israélien de la Défense en personne : « Nous combattons des animaux humains et nous agirons en conséquence. »

Pendant ce temps, la France chasse ses sorcières. Le bûcher pour qui appelle à la justice. Les manifestations en soutien aux Palestiniens sont interdites en nombre et le ministre de l’Intérieur se plaît à remplir les tribunaux. Borne s’élève contre le « déchaînement de barbarie du Hamas » mais semble s’accommoder fort bien de celle de l’occupant. Et Bergé n’a pas les moyens de faire mieux que du Bergé : « Le massacre, c’est celui perpétré par le Hamas ». Chacun goûtera le singulier. Car, après tout, comme le note l’ancien ambassadeur israélien à l’ONU, les Palestiniens sont d’« horribles animaux inhumains ». La métaphore était peu auparavant mobilisée par le ministre israélien de la Défense en personne : « Nous combattons des animaux humains et nous agirons en conséquence. »

Les animaux, jusqu’à preuve du contraire, ne brûlent pas la peau des gosses au phosphore blanc. Nous avons toutes les raisons de les aimer pour ça. Mais on sait quel usage les colonisateurs en ont toujours fait. Juan de Matienzo, juriste espagnol de passage au Pérou, assurait des Amérindiens qu’ils étaient « des animaux qui ne ressentent même pas la raison ». C’était au XVIe siècle. John Ovington, aumônier pour la Compagnie britannique des Indes orientales, jurait que les Hottentots étaient « le moyen terme entre un animal rationnel et une bête ». C’était au XVIIe siècle. Lyman Frank Baum, auteur étasunien du Magicien d’Oz, expliquait que les « Peaux-Rouges » avaient tout l’air « de cabots pleurnichards » seulement bons pour l’extermination. C’était au XIXe siècle. William Westmoreland, général engagé dans la guerre du Vietnam, qualifiait les Vietnamiens de « termites ». C’était au XXe siècle. Et, durant la guerre du Golfe, des pilotes du même pays décrivaient leur action à l’encontre des Irakiens comme une « chasse à la dinde sauvage » et les civils en fuite comme autant de « cafards ». Nous pourrions poursuivre à l’envi. Les colonisateurs n’ont pas affaire à leurs semblables : ils ont dès lors tout loisir de les décimer comme on aime à décimer les animaux.

Lyman Frank Baum, auteur étasunien du Magicien d’Oz, expliquait que les « Peaux-Rouges » avaient tout l’air de « de cabots pleurnichards » seulement bons pour l’extermination. C’était au XIXe siècle. William Westmoreland, général engagé dans la guerre du Vietnam, qualifiait les Vietnamiens de « termites ».

C’est là, bien sûr, un des piliers idéologiques historiques du racisme. C’est en toute logique qu’un pouvoir d’extrême droite, israélien en l’occurrence, reconduit l’analogie. Il n’a toutefois pas fallu attendre Netanyahu et les siens pour ça. En 2000, Ehud Barak avait comparé les Palestiniens à des « crocodiles ». Ovadia Yossef à des « serpents » (2001). Menahem Begin à un « animal à deux pattes » (1982). Yitzhak Shamir, évoquant les insurgés palestiniens, à « des sauterelles » (1988). N’oublions pas Rafael Eitan, chef d’État-major, déclarant à la Knesset le 12 avril 1983 : « Lorsque nous aurons colonisé le pays, il ne restera plus aux Arabes que de tourner en rond comme des cafards drogués dans une bouteille. »

L’actuelle croisade raciste contre Gaza ne devrait susciter que la condamnation la plus totale. Et un « soutien inconditionnel » aux civils palestiniens. Or nos croisés français tapent des mains. C’est qu’ils en redemandent. Christophe Barbier, paré d’une écharpe rouge de circonstance, a invité le 24 octobre dernier à l’« éradication de Gaza ». L’éditorialiste s’est aussitôt repris : « de… de Gaza… du Hamas ». Saluons ce lapsus comme symptôme, celui, bien connu, de l’émergence de désirs inconscients. Mais sa conscience n’a rien signifié d’autre quelques secondes plus tôt : on ne saurait « mettre dans ce fourre-tout » que serait la notion de « crime de guerre » des actes qui sont « consubstantiellement différents » – entendre les crimes du Hamas et ceux du pouvoir israélien. L’animateur Olivier Truchot, au palmarès déjà certain, s’est porté à son secours : d’un côté, en effet, il y a « des actes de barbarie » et, de l’autre, « il y a des victimes civiles, certes, mais qui sont des dommages collatéraux ». Certes. Or non : il n’y a pas de morts « collatérales » à Gaza. Juste des êtres vivants sciemment abattus. Quelle différence entre l’exécution d’un civil à bout portant et par voie aérienne ? La logistique. Prétendre le contraire atteste uniquement d’une certaine vision du monde, laquelle hiérarchise la valeur de la vie. Il est des civils qui peuvent crever car il faut mériter son statut de civil. N’être pas arabe, par exemple, est un motif de qualification apprécié. Et Barbier de préciser : « parce que la guerre, c’est ça ». Notre éditorialiste devrait savoir que la guerre a ses lois. Et qu’un massacre d’État, voulu tel, se ravit de les fouler une à une.

Quelle différence entre l’exécution d’un civil à bout portant et par voie aérienne ? La logistique. Prétendre le contraire atteste uniquement d’une certaine vision du monde, laquelle hiérarchise la valeur de la vie.

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