Évènements Antifascisme / Antiracisme

Le peuple se révolte



Nahel, agé de 17 ans a été assassiné par la police le 27 JUIN 2023 à Nanterre. Les médias relaie une mort, pourtant c’est bien un meurtre réalisé par la police, ce n’est pas le premier, mais il a été filmé. Tué par balle au thorax à bout portant par un policier lors d’un contrôle.

On pourra observer que ces derniers jours la majorités des informations, actualités se partages en tant réel sur les réseaux sociaux, n’en déplaise à Macron. Les policier ont avancé, largement relayés par les médias , qu’il s’agissait de légitime défense et que le jeune garçon fonçait dans leurs direction avec sa voiture, c’est grace à une vidéo que rapidement la vérité fait face et qui prouvera une fois de plus que la police ment, que la police assassine.

Après une nuits trés agitées, où les quartiers populaires d’Angers ont fait sonner la colère et leur besoin de justice, un appel à rassemblement, en hommage à Nahel a eu lieu au jardin du Mail face à l’hôtel de ville ce vendredi à 18h. Plus de 500 personnes se sont rendues en silence à cet hommage, interdit quelques heures avant par le préfet, donnant pour ordre que les déchets soit ramassés dès 18h au lieu de 21H, que les maisons de quartiers et autres acteurs du territoire cessent leurs évènements, que les terrasses soit pliées et que les transports en commun s’arrêtent avant le début du rassemblement.

Comment en sommes nous arrivé.es là ? Le racisme d’état sonne à nouveau, le gouvernement culpabilise les parents, déshumanise les gens qui se révoltent, et ne calme pas sa police qui, en roue libre, parle d’insurection si le gouvernement ne se durcit pas davantage. On observe une bataille entre facisme d’État et un appel à la justice et à la solidarité d’une nation en miette.

La contestation sociales des banlieues est politique !

Actuellement les chaînes de télévision parlent "d’émeutes" et non de manifestations ou de révoltes. Il existe un traitement médiatique différencié en fonction de l’origine ethnique et sociale des personnes impliquées dans des mouvements collectifs. En utilisant le terme "émeutes" pour décrire les actions des personnes non-blanches, on leur attribue souvent une connotation négative, déshumanisante, accentuant la perception de violence et de désordre.

En revanche, les manifestations des personnes majoritairement blanches sont présentées sous un angle plus positif, mettant en avant leurs engagements civiques, politiques et leurs désir de changement. Cette distinction dans le choix des termes est rasciste et créer des répercussions profondément différentes. Elle renforce les stéréotypes négatifs et perpétue les préjugés raciaux et classistes tout en occultant les problèmes systémiques de ses enjeux sociaux.
La lutte des quartiers populaires doit être perçue comme une expression de la liberté d’expression et du désir de changement et non à une menace de l’ordre public !

Le gouvernement, en utilisant le terme "d’émeute", légitime par la suite les violences policières et la répression excessive mise en place.

Ce sont des humains, nous sommes des humains en deuil et en colère !

« Toute lutte pour le vivant doit être antirasciste et internationaliste. Il faut lier ce mouvement de solidarité des Soulevement de la terre à la lutte contre les violences policières : on ne peut pas juste protester quand il y a des arrestations de militants écolos, alors que dans les quartiers populaires les jeunes se font depuis longtemps tuer par la police. Soyons tous les jours mobilisé.es contre la politique mortifère qu’impose le capitalisme patriarcal et racial »
Françoise Vergès sur reporterre-média

Tous les jours les jeunes des quartiers doivent surveiller les allées et venues des flics. Ils connaissent les plaques et les marques des voitures de polices, la tête et les noms de la BAC. Ils savent où les flics aiment se cacher et aussi qu’ils ne les aiment pas et qu’ils ne les protègeront pas, au contraire ! Ils ont déjà subis des contrôles de police pour rien, des gardes à vue et des insultes sans raisons, la BAC joue encore plus les cowboys lorsqu’ils sont dans les quartiers. Et tout cela est difficile à comprendre lorsqu’on ne le vie pas, lorsqu’on habite en centre-ville, dans les quartier bourgeois ou les campagnes.

Ce n’est pas annodin si les relais de mairies ont été visés lors des incendits et affrontement de nuits. À Monplaisir, à Belle Beille comme à la Roseraie, les nuits ont été mouvementés par le sentiments d’injustice que ressent cette jeunesse que l’État et les politiques excluent. « Ouah ils ont réussit à tout péter et à libérer des frères qui étaient en prison pour rien, c’est des oufs, on va faire pareil, Nahel ça aurait pu être nous, moi ou mes potes »
M.un jeune collégien du quartier de Monplaisir.

A Angers, lors du dernier rassemblement contre les violences policières, quelques secondes après la dernière sommation, les flics ont tirés plusieurs lacrymos explosant au-dessus du rassemblement pacifique. Très vite la foule en panique à couru se réfugier derrière la fontaine. Mais les lacrymos lançées en continu ont très vite asfixié l’air de tout le jardin du Mail, alors une centaines de jeunes sont passés à l’offensive et ont répondu à cette violence. Des vitres ont été brisées, des projectiles lancés et des voitures de mumu pourchassées. Les manifesttants se sont dispersés dans le centre-ville afin de pouvoir continuer de manifester leurs présences pendants plusieurs heures. À la nuit tombée, c’est dans les quartiers populaires que la colère a continué de gronder. Le relais mairie de Monplaisir, une crèche, le centre communal d’action sociale, mais aussi des commerces ont été les lieux d’expression de l’injustice vécue face aux violences policières.

Jean-Marc Verchère a suivi sont président en appellant à un retour au calme et à la responsabilité des familles. La responsabilité de ces évènements est celle de ce gouvernement et de sa police qui est l’institution d’émanation de la violence du pouvoir et de l’État. Abolir la police est une urgence vitale. L’assassinat de Nahel, et toutes les violences policières envers les personnes racisées des quartiers populaires, ne sont pas des faits isolés. Ils sont le fait de la police en tant qu’institution raciste et de la gestion coloniale des banlieues.

« On va les crâmer ces chiens, on est chez nous, ils ont pas à faire ça ! Ils n’ont pas le droit de nous tirer dessus pour rien, c’est des oufs eux ! »

R. jeune de Belle Beille.

À Paris Jeudi, environ 20 000 personnes se sont rassemblées pour une marche blanche silencieuse, mais c’est une marée humaine bruyante, un grand cri du coeur qui en est sortie, raconte Médiapart.

Basta ! média sortait des chiffres affolant mais pas surprenant, "Le nombre de personnes tuées par un tir des forces de l’ordre a doublé depuis 2020 par rapport à la décennie précédente. On atteint 52 morts en 2021 et 39 en 2022." Les éditions La Fabrique rappel "le racisme policier est totalement absent dans l’article de Libération. Pour rappel : les noirs et les arabes courent entre 1,8 et 14,8 fois plus de risque que les blancs de subir un contrôle d’identité. La discrimination raciale favorise les violences policières."

Rappelez vous bien, que 90% des personnes qui sont tuées par la police française sont non-blanches.

Nous dénoncons toute les violences policières. Nous devons marcher pour le futur, pour nos enfants. Nous devons former un socle commun. Nous sommes les acteurs de demain. Justice pour Nahel et tous ceux morts par la violence d’État et sa milice !

La pluparts des informations viennent des pages twitter, instagram ou facebook des médias et autres expressions citées. Mais les réseaux sociaux semblent embêter le gouvernement "Macron annonce que dans les prochaines heures le gouvernement va "retirer les contenus sensibles des réseaux sociaux" et "demander aux plateformes de transmettre les identités de ceux qui appellent au désordre". Dans une déclaration récente il a même été évoqué une coupure des réseaux lorsque les choses s’emballent : « Nous avons besoin d’avoir une réflexion sur les réseaux sociaux, sur les interdictions qu’on doit mettre. Et, quand les choses s’emballent, il faut peut-être se mettre en situation de les réguler ou de les couper ». Ce qu’il se passe est très grave.

@Justice pour Nahel
@mecreantes
@basta.media
@lafabrique_editions
@decolonisonsnous
@mediapart
@sansblancderien
@angers-info
@ouest-france

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