Caveut dire quoi concrètement ?
Le syndicat étudiant le massicot union nous l’explique ! de 2024 à 2027 :
+200 euros pour les étudiant.es boursièr.es (exemple pour l’échelon 3 en 2026-27 = 505€/an)
+400 euros pour les étudiant.es non-boursièr.es d’origine UE (exemple pour le 1er cycle en 2026-27 = 920€/an et pour le 2e cycle en 2026-27 = 1000€/an )
+700 euros pour les étudiant.es non boursièr.es d’origine non-UE (exemple : 1er et 2e cycle en 2026-27 = 1500€ /an)
Derrière cette décision, c’est l’ensemble de l’enseignement qupérieur qui est attaqué : moins de subventions publiques, injonction de compétitivité faite aux établissement du privé : l’État et les collectivités forcent les écoles à grapiller de l’argent jusque dans les poches des étudiant.es.
C’est pour ces raisons que après 3 heures de débat avec la dirction et une cinquantaine d’étudiant.es, l’occupation à commencé immédiatement ce 19 février au Beaux Arts d’Angers.
Le lendemin le massicot sortait une tribune dans Libération « Madame Dati, à quand une vraie politique culturelle pour les écoles d’art et de design régionales ? »
Communiqué des étudiant.es occupant TALM Angers
Le 19 février, le Conseil d’administration de l’école des Beaux-arts TALM a voté l’augmentation des droits d’inscription pour les étudiant.es. il faut donc à nouveau qu’iels mettent la main au port-monnaie pour alimenter les lubies du Ministère de la Culture.
Les coûts d’inscription aux cours publics ont eux aussi augmenté de 4,9%. Les étudiant.es de TALM Angers ont voté l’occupention de l’école jusqu’au retrait de l’augmentation des droits d’inscription : ce n’est pas à elleux, déjà précaires, de subir les problèmes budgétaires ! Et surtout pas en complément d’une inflation généralisée !
Cette nouvelle mesure s’inscrit dans une politique de libéralisation de la culture à l’échelle nationale. Pour renflouer les caisses de l’école publique, on engage des jeunes en service civique sous-payés pour aider à la gestion de l’administration, les étudiant.es sont de plus en plus poussé.es vers la professionalisation, encouragé.es à faire des stages, parfois au dépend de leur volonté. Cette libéralisation du monde de la culture s’inscrit dans un contexte général de casse des services publics, qui touchent aussi bien la culture que l’éducation, la santé et l’enseignement supérieur.
Contre les dégradations de nos conditions d’étude et pour le retrait de l’augmentation des droits d’inscription, pour un enseignement public accessible à toustes. Nous revendiquons notre droit à une vraie école publique, à savoir abordable et ouverte.
Mobilisons-nous !
Le massicot’ (fédération syndicale des écoles de créations) - Solidaires étudiant.e.s (syndicat des luttes) et l’Unef (le syndicat étudiant)