Une capture d’écran indiquant le trajet et le prix de la course : 0.75 euros pour 14 minute de trajet, c’est le prix correct selon l’entreprise Uber Eats. Le CLAP dédié à la défense des livreurs/euses de plateformes dénonce cette situation dans un tweet publié vendredi matin.

Depuis la création de ces services de livraisons, les revenus des livreurs/euses n’arrêtent pas de baisser. On peut lire dans un reportage dans le troisième numéro de La Topette le témoignage d’un livreur angevin : « [Uber Eats] ont baissés les prix il y a deux ou trois mois. Quand je livrais dans la Doutre, je gagnais 3.50 euros, maintenant c’est moins de 3 euros. » Le tweet du CLAP met encore plus en lumière cette situation inacceptable.

Cette baisse des rémunérations s’ajoute aux problèmes liés au statut « d’auto-entreprenneur » qui fait que les livreurs/euses n’ont pas le droit à de nombreuses préstations sociales, notament le chômage. Heureusement, face cette situation, les livreurs/euses s’organisent. Ainsi, le CLAP défend les droits des livreurs/euses à Paris (dont vous pouvez suivre le travail sur leur page Facebook), à Lyon les coursiers/ères se sont organisés dès 2017 (voir cet article de Rebellyon) et en Espagne un mouvement social d’ampleur a mené à la re-qualification des livreurs/euses en tant que « salariés présumés ». À Angers, une grève des livreurs/euses pour des meilleures rémunérations a eu lieu en décembre.